dunedin et son petit train

Pour clôturer notre petit séjour en nouvelle Zélande, nous décidons de faire un stop rapide à dunedin pour plusieurs raisons:
Déja c’est de là que nous  devons rendre notre voiture
De plus c’est aussi de là que nous prendrons l’avion le lendemain
Mais surtout nous voulions profiter de l’occasion pour visiter la gorge Taieri
Le temps est assez court, il nous reste seulement une petite journee pour profiter de cette ville, nous avons donc réservé une petite balade de 4 heures à bord d’un train qui remonte les gorges Taieri (de Dunedin à Pukerangi).

La gorge de Taieri

En arrivant nous sommes sous le charme de la gare, qui est très ancienne avec une architecture sublime. Des mosaiques au sol, du bois, des vieux cuivres, de la porcelaine partout. Très art déco.

Nous prenons ensuite place à bord de ce vieux train, le paysage reste magnifique et pour une fois depuis quelques jours nous avons du beau temps. A l’intérieur, on se croirait dans le crime de l’orient express, un train début du siècle, tout en bois qui fonctionne malgré tout au diesel mais vous sentez presque l’odeur du charbon brûler. Il est possible d’aller à l’extérieur entre deux wagons ou sur le balconnet en fin de train pour admirer le paysage qui défile à grande vitesse (D’ailleurs regardez les vidéos ci-dessous, vous pourez vous en rendre compte par vous même).

Et il faut bien avouer qu’il est plutôt beau le paysage… La gorge n’étant accessible qu’en train, en vélo ou à pieds en suivant les rails, il reste un côté sauvage assez incroyable. Le meilleur moment étant surement le passage de ces grands ponts suspendus qui se jettent au dessus d’un canyon quelques centaines de mètres plus bas. De quoi vous donner le vertige !

Avec les micros gares dont certaines abandonnées les ravins, la flore et la faune omniprésente et le roulis régulier du cheval de fer, on se croirait véritablement dans un western digne du meilleur album de Luky Luke.

Au total le chemin de fer de Taieri Gorge ce sont (aller-retour):

  • 116 km de voies ferrées
  • 254 mètres d’altitude maximum
  • Une pente maximum de 1/50eme
  • 24 tunnels
  • Une construction entre 1879 et 1921
  • Une fin d’exploitation publique en 1990
  • Une réouverture privée depuis (uniquement touristique)

Fin du voyage en Nouvelle Zélande

Après cette merveilleuse balade c’est l’heure pour nous de rendre notre bolide et de lui refaire une beauté, ensuite nous rejoignons notre super auberge (l’adresse se trouve dans les bonnes adresses) et le lendemain c’est parti pour prendre l’avion où nous aurons droit aux consignes de sécurité version terre du milieu. C’est donc parti pour une nouvelle aventure en Australie…

 

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Moeraki et ses boulders

Moeraki est surtout réputé pour ses boulders, sorte de gros rochers sphériques et lisses qui trempent dans l’eau à marée haute. Vous en avez sûrement vu des photos sans savoir que c’était en Nouvelle Zélande. C’est très beau et très visuel, les photographes du monde entier ne s’y trompent pas. Mais nous découvrirons aussi qu’il y a beaucoup da ais chose à faire et à voir dans ce charmant village de pêcheurs qui peut parfois avoir des airs de Bretagne. Notamment des pingouins, des phoques, des baleines et un restaurant d’inspiration française sur la falaise.

Les boulders

Arrivés sous une pluie battante, nous finirons par dormir dans la voiture tellement le sol était mouillé. Notre première étape le lendemain sera d’aller repérer le lieu des boulders. Si vous comptez vous y rendre, il fait savoir deux choses : Premièrement, il est tout à fait possible de rallier le centre du village aux boulders en passant par la plage via une petite marche d’une heure environ. Deuxièmement, depuis la route l’accès principal aux boulders ce fait via la propriété d’un restaurant qui vous réclame une donation de 2 dollars pour y accéder. Même si la somme est modeste, il suffit de marcher quelques mètres de plus (si vous venez du village), pour éviter la donation forcée mais aussi les vendeurs de souvenirs. Nous avons trouvé cela plus sympathique.
Les boulders sont des concrétions minérales formées un peu comme les perles dans les huîtres, dans les profondeurs des mers et océans. Il y en a assez peu de visible sur terre du fait de leur fragilité (ce n’est qu’un genre de sable de plage aggloméré à l’extérieur) mais aussi de par les conditions particulières dont ils ont besoin pour se former. Nous en avons revu après en Australie mais ceux de Moeraki sont de loin plus impressionnant et nombreux.

Nous y sommes allés deux fois,une fois à marée haute et une fois à marée basse, et bien que les deux soit différents le spectacle à marée basse est clairement le plus beau. Si en plus le soleil couchant se couple avec les vagues venant caresser ces espèces de  ballons géants c’est le paradis!  Vous verrez plus bas tout un tas de photographies, nous y avons passes du temps.

 

Little Pinguins

Sinon, entre les deux marées, nous en avons profité pour aller voir les petits pingouins (ce n’est pas affectueux, c’est leur nom: little pinguin). Le site est assez bien fait, on se croirait á la pointe saint Mathieu á Brest pour l’ambiance, mais où on aurait installer une cabane d’observation des pingouins donnant directement sur la plage. Dès notre arrivée nous en repérons un qui semble faire le guet (toute autre orthographe étant directement non admise !). Après quelques dizaines de minutes de patience un petit groupe de pingouins sort de l’eau et traverse la plage en courant en passant à côté de leur compagnons. Puis plus rien pendant un bon moment, nous finissons par abandonner en ce disant qu’au moins nous en aurions vus. Nous prenons donc l’autre partie du sentier que nous n’avions pas encore faite et là surprise, ce chemin qui contourne la plage, longe en fait les buissons et dunes qui sont l’habitat naturel des bestioles. Et ça ne les effraye pas plus que ça d’en sortir pour venir se sécher la plume sur le sentier. Orianne passera même le long du 1er couple sans les voir, alors qu’ils étaient á quelques centimètres mis sans faire un bruit. Finalement nous en verrons largement plus que ce que nous avions espéré et même un ou deux phoques.

Il fait bon manger chez Fleur

Autre attraction du village, Chez Fleur, j’avais lu des livres d’or mentionnant ce nom et me rappelait l’avoir vu dans le guide, sans vraiment se rappeler ce sont il s’agissait. En fait c’est un restaurant clairement d’origine Française, même si la patronne nous a pas semblé forcément plus Française que cela (bien que ce ne soit pas impossible, nous avons juste pas creusé le sujet). Le cadre par contre est magnifique. Posé sur un promontoire qui embrasse la baie la vue de l’étage où sont disposées quelques tables est à mourir ! Comme en plus la nourriture y est très raffinée et visiblement bonne (nous n’avons bu qu’un verre), le tout forme un lieu génial, étant clairement le seul point d’attraction du petit village mis à part la nature avoisinante. Le bâtiment et la décoration font penser à un restaurant breton (possiblement pas par hasard).

Sinon en été Moeraki est comme pas mal d’endroits de Nouvelle Zélande, un très bon point de vue pour observer la migration des sperm wales, ces baleines si belles (voir article précédent).

Pour nous viens le temps de prendre la route vers la toute proche ville de Dunedin, derrière étape de notre périple au pays des Kiwis. Mais c’est une autre histoire…

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Nouvelle-Zélande: Milford sound, une calanque Néozélandaise

Milford Sound c’est comme une immense faille de 6 km de long, creusée par l’avancée du glacier lors du dernier âge de glace. Un ruisseau d’eau douce coule depuis la terre et alimente via des cascades le sillon déjà rempli par l’eau de mer. Il en résulte donc une eau mi-douce mi-saumatre qui laisse place à un biotope unique. Cela nous a indéniablement fait penser à nos chères calanques, les cascades (et le froid) en plus.

Arrivés assez tard dans la soirée, nous passons une courte nuit au camping des DOC (département de la conservation néo-zélandais) qui se trouve être à une vingtaine de kilomètres de la crique de départ via une route de montagne. Donc autant vous dire que pour y être tôt le matin il faut se lever très tôt. Ça tombe bien les bateaux du matin sont les moins chers (vers 8:30). Au final nous n’avons pas réussi à y être à quelques minutes près et avons opté pour une option certes plus coûteuse mais proposant une attraction supplémentaire, la visite du centre de conservation marine. Un genre de silo de verre posé dans l’eau à la limite des deux courants (eau salée / douce). Finalement nous sortirons contents de notre choix.

Le tour de fait en bateau à moteur type navette maritime, très stable. Un repas et des boissons chaudes à volonté sont fournis à bord pour vous occuper et vous réchauffer. Et des explications bien claires distillés tout au long de la ballade.

L’aquarium (même si ce n’en est pas un, c’est vous qui êtes enfermés et non les poissons) quant à lui est sympathique et propose une exposition très intéressante sur Milford Sound. D’ailleurs le lieu était complètement fermé avant la percée de la route dans les années soixante. Pour y accéder on devait passer par une crête où il fallait monter en rappel… Ce que faisait le facteur pour livrer les deux ermites qui vivait là. Ça c’est du sens du service public, môssieur !

Malgré le temps un peu maussade qu’il faisait ce jour là, nous gardons un très bon souvenir de cette journée et imaginons le plaisir que cela doit être sous un ciel bien bleu et une douceur printanière.

Dans l’après midi nous changeons complètement de région pour passer côte est (East Coast yeah!). Et oui nous nous rapprochons tout doucement de la fin de notre séjour au pays des All Blacks et devons nous aller à Dunedin pour notre vol de départ. Mais avant cela une autre étape, Moreaki et ses boulders… A suivre.

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