Les Blue Mountains

Arrivés de nuit aux Blue mountains, nous attaquons aussi tôt que possible le matin. Nous avons près de 12h pour visiter ces montagnes avant de partir pour Sydney et rendre notre van.

Point de vue et marche à Katoomba

Premier arrêt sur notre itinéraire, Katoomba. C’est un beau belvédère qui surplombe la vallée des blue montains, qui doit son nom à la couleur bleu que fait l’essence d’eucalyptus s’évaporant des feuilles. La vue y est imprenable, et en plus l’endroit offre plusieurs points de départ de randonnées qui vous amènent un peu partout dans la vallée. Ayant peu de temps et devant récupérer le van d’une façon ou d’une autre, nous optons pour la boucle de deux heures. Très bucolique, nous traversons cours d’eau et plateaux pour finir à un autre belvédère en vis-à-vis du premier sur le bord de la falaise.

Balade dans la vallée

Notre plan initial était de faire la marche qui descend au creu de la vallée à partir du site d’information des blue mountains,jusqu’au village en bas mais nous avons réalisé que le télécabine fermait beaucoup trop tôt (D’ailleurs très étrange il ferme à 16h45 soit près de 2h avant le couché de soleil) et ce serait donc pas possible. A la place on nous conseille une petite marche le long de la rivière qui nous emmène finalement jusqu’à à la station la plus basse du téléphérique. Remontée à la nuit tombée et très physique mais ça valait le coup rien que pour le panorama de la vallée à la tombée du jour.

Cela sonne malheureusement la fin de notre passage éclair aux blue mountains. Nous prenons la route pour Sydney où nous devons rendre le van le lendemain matin. Ensuite direction Jakarta en Indonésie !

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Nouvelle Zélande: Kaikoura

Après ce réveil mouvementé sous la pluie, nous arrivons quelques heures après à Kaikoura. Pas de chance le mauvais a fait le voyage avec nous. La dame de l’office du tourisme où nous tentons de demander ce qu’il est possible de faire avec un tel climat
et quelles sont les prévisions pour le lendemain est désespérée. “ne me dite pas que vous dormez en tente?”. Et bien si ! Mais nous n’avons pas peur on verra bien. Heureusement notre bonne étoile est avec nous, le temps de déjeuner le soleil montre le bout de son nez et perdurera toute l’après midi.

Nous voilà donc partis pour une promenade le long de la digue (en face de point kean) où une colonie de phoques à fourrure. Et il faut dire que nous avons a été gâté, c’était l’heure de la sieste pour les gros bestiaux qui se prélassaient au soleil après le déluge de la matinée.
S’en suit une petite balade sur d’anciennes fortifications maori (kaikoura peninsula walkway de la colonie de phoques à south bay) où la vue sur toute la région et même sur l’île nord par temps clair est magnifique et semėe de panneaux instructifs.

Nous avons réservés à l’office de tourisme un ticket pour aller observer les baleines en bateau. Bon c’est THE truc of the coin, les baleines dites “sperm whales” (on vous explique après pourquoi), ayant un espèce de couloir à migration marine entre kaikoura et l’île un peu plus au large. Inutile de vous préciser que c’est couru comme le loup blanc et qu’une quantité certaine de touristes déferlent chaque jour sur le quai en question. D’autant plus qu’une seule société à le droit d’exploitation. Mais au final c’est plutôt bien fait et les baleines sont respectées et pas traqués donc ça nous a plutôt plû. On embarque sur un bateau surpuissant direction la haute mer avec un show man au micro  qui maintient le suspens et fait monter la pression. Le but du truc c’est de les regarder un petit peu pendant qu’elles refont le plein d’oxygène (une dizaine de minutes par heure) et de prendre LA photo à l’instant où elles plongent (ca dure 3  secondes à peine) et lèvent leur immense queue hors de l’eau. Les guides arrivent à les reconnaître d’après leurs tâches et les cicatrices à ce moment là.

En ce qui concerne leur nom curieux ces petits bébés, le tiennent d’une erreur de la science. En effet un gars en ayant trouvé une échoué ou capturé une a voulu avec son équipe de scientifiques en disséquer une pour en apprendre plus et ayant ouvert une partie de la tête un liquide blanchâtre (près d’une tonne quand même) en sorti. Ils en conclurent immédiatement que c’était un mâle et qu’il s’agissait des organes reproducteurs. On sait maintenant qu’il s’agit plutôt d’une sorte d’huile (utilisée par les esquimaux et par l’armée pour huiler des pieces) qui leur sert à recevoir et amplifier leur ondes sonores émises (ca sert donc de sonar) mais probablement aussi à supporter les grandes profondeurs. Leurs cicatrices sont d’ailleurs dues à des câlins un peu trop amicaux avec des calamars géants (nous en avons vu un conservé au musée de Melbourne, ça fait peur…).

Voilà il est temps de reprendre la route en direction d’un endroit plus froid, le glacier Franz Josef !

 

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Alpine Crossing ou la randonnée magique dans le parc national de Tongariro

L’alpine crossing c’est une randonnée d’un jour vous permettant de passer sur des roches volcaniques, de traverser un cratère, de passer via des zones géothermiques, de voir un volcan de prés, trois magnifiques lacs couleur turquoise et de finir dans le bush le plus authentique qui soit. Incroyable me direz vous ? Il faut savoir que tout cela se mérite, 18 km et près de 800 mètres de denivelé… rien d’excéptionel non plus mais une bonne grosse journée pour les marcheurs non avertis que nous sommes.

Plan alpine crossing

Plan et informations sur l’alpine crossing

Le lieu est hyper connu en nouvelle zélande, il y a donc forcément beaucoup de monde  mais supportable en cette saison (il parrait que c’est pire l’été). Au niveau du transport, nous avons opté pour un aller-retour en bus qui par un furieux hasard était stationné en gare de terminus …. dans notre camping ! trop facile ! Surtout que le lieu est réputé pour les bris de glace sur le parking puis ca nous sauvait deux heures de sommeil.

Une fois sur place, assencion rapide au début puis, les forces s’épuisent rapidement, les conversations ralentissent de rythme pour laisser place à l’effort mais aussi car les paysages laissent sans voix. C’est tout simplement MAGNIFIQUE, coloré, aride, rude, beau ! On se régale. Nous pic-niquons le long du plus gros lac couleur d’émeraude aprés avoir traversé et longé le cratére rouge sang et gris sombre, c’est fou comme le contraste est ravissant.

Puis nous contournons via des lacets un joli volcan encore en activité qui nous salurera par un joli panache de fumée. La descente à travers le bush est joli mais pas à la hauteur du reste de la randonnée, mais il faut avouer que la bar était placée très (trop) haute. Nous arrivons les derniers au bus retour qui nous attendais pour partir. Par rapport à ça le rythme imposé par les shuttles est trop rapide. La marche est faisable dans les temps indiqués (en gros 9h-16h) mais pas trop le temps de flaner ni de faire des explorations secondaires. Une simple pause de 30 minutes à midi et n’oubliez pas votre selfie en haut du cratère avec vue sur le lac, et allez on court attrapper le bus de retour 🙂 De ce point de vue une option avec une voiture peut être un plus.

Nous en gardons en tout cas un souvenir incroyable, une des plus belles randonnées jamais faite tout court et cela a beaucoup aidé à faire de la NZ notre coup de coeur du moment. On vous laisse profiter des photos !

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