Nouvelle-Zélande: Milford sound, une calanque Néozélandaise

Milford Sound c’est comme une immense faille de 6 km de long, creusée par l’avancée du glacier lors du dernier âge de glace. Un ruisseau d’eau douce coule depuis la terre et alimente via des cascades le sillon déjà rempli par l’eau de mer. Il en résulte donc une eau mi-douce mi-saumatre qui laisse place à un biotope unique. Cela nous a indéniablement fait penser à nos chères calanques, les cascades (et le froid) en plus.

Arrivés assez tard dans la soirée, nous passons une courte nuit au camping des DOC (département de la conservation néo-zélandais) qui se trouve être à une vingtaine de kilomètres de la crique de départ via une route de montagne. Donc autant vous dire que pour y être tôt le matin il faut se lever très tôt. Ça tombe bien les bateaux du matin sont les moins chers (vers 8:30). Au final nous n’avons pas réussi à y être à quelques minutes près et avons opté pour une option certes plus coûteuse mais proposant une attraction supplémentaire, la visite du centre de conservation marine. Un genre de silo de verre posé dans l’eau à la limite des deux courants (eau salée / douce). Finalement nous sortirons contents de notre choix.

Le tour de fait en bateau à moteur type navette maritime, très stable. Un repas et des boissons chaudes à volonté sont fournis à bord pour vous occuper et vous réchauffer. Et des explications bien claires distillés tout au long de la ballade.

L’aquarium (même si ce n’en est pas un, c’est vous qui êtes enfermés et non les poissons) quant à lui est sympathique et propose une exposition très intéressante sur Milford Sound. D’ailleurs le lieu était complètement fermé avant la percée de la route dans les années soixante. Pour y accéder on devait passer par une crête où il fallait monter en rappel… Ce que faisait le facteur pour livrer les deux ermites qui vivait là. Ça c’est du sens du service public, môssieur !

Malgré le temps un peu maussade qu’il faisait ce jour là, nous gardons un très bon souvenir de cette journée et imaginons le plaisir que cela doit être sous un ciel bien bleu et une douceur printanière.

Dans l’après midi nous changeons complètement de région pour passer côte est (East Coast yeah!). Et oui nous nous rapprochons tout doucement de la fin de notre séjour au pays des All Blacks et devons nous aller à Dunedin pour notre vol de départ. Mais avant cela une autre étape, Moreaki et ses boulders… A suivre.

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Nouvelle Zélande: Franz Josef glacier

Autant vous dire de suite nous n’avons pas vu le glacier Franz Josef ! La faute à une météo capricieuse qui nous suit depuis la fin du parc Abel Tasman. C’est dommage car c’était cela qui nous avait attiré à Franz Josef, mais faisant contre mauvaise fortune bon coeur nous avons trouvé pas mal d’activités intéressante à y faire.
Hot water pools

Nous avons tout de même payé nous billets pour faire l’ascension du Franz Josef (acheté au bureau des guidées, il y a une seule compagnie et le billet que nous voulions coûte 250 euros par personne, une fortune) ce qui nous donnait droit à un accès aux hot water pools, sorte de piscines thermales artificielles de 3 températures différentes. Heureusement nous avions négocié de les utiliser le jour même à la place du jour de l’ascension du glacier, ce qui nous a permis de changer nos plans et de mieux en profiter.

Les piscines sont propres et agréables, au bout d’un moment on finit par avoir un peu trop chaud dans celle à 40 degrés mais on y a passé un bon moment. Cela nous a changé des bains chauds du Macchu Pitchu !

La randonnée autour du lac ou le reflet parfait

Nous avons aussi fait une petite excursion à Fox, petit village très proche qui détient le deuxième glacier du massif. Sur place, à l’i-site (informations touristiques) on nous a proposé une randonnée d’une heure et demie pour faire le tour d’un lac où le glacier Fox se reflète faisant la joie des amateurs de photos. Sur place c’est en effet assez sympathique même si le temps tournant à la pluie, les photos ne seront pas à la hauteur des cartes postales. Un bon moment quand même !

Départ précipité

Le lendemain nous nous levons tôt pour aller à notre rendez-vous pour faire l’ascension du glacier Franz Josef. Les personnes nous expliquent qu’en haut les conditions sont vraiment pas assez satisfaisantes pour nous emmener marcher sur le glacier. Comme les prévisions sur les deux prochains jours ne sont pas optimistes, nous décidons à notre grand regret de se passer de glace (ahahaha).

Direction Milford Sounds (via le lac Wanaka puis Queenstown)

En voiture, nous nous stoppons pour prendre une auto-stopeuse belge. Nous discutons tout du long jusqu’au moment où nous entamons la route qui contourne le lac Wanaka. Là, la splendide vue qui s’offre à nous force au silence et à la méditation contemplative. Puis c’est Queenstown où nous nous séparons de la demoiselle et profitons de la pause pour aller dans le Burger coqueluche de la ville, Fregger Burger. C’est très hype, c’est hipster à mort ce qui est confirmé à la faune des jeunes (des touristes principalement) qui attendent avec nous. En même temps nous y sommes et décidons de pousser jusqu’au bout. Le Burger commandé dans la même ambiance qu’un demi quintal de macarons laduree, est sûrement le Burger le plus cher que nous ayons jamais mangé, mais il faut avouer qu’il est bon, très même. Après est ce que ça vaut les 10€ je vous laisse juger.

Next stop Milford Sound dans la soirée…

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Nouvelle Zélande: Kaikoura

Après ce réveil mouvementé sous la pluie, nous arrivons quelques heures après à Kaikoura. Pas de chance le mauvais a fait le voyage avec nous. La dame de l’office du tourisme où nous tentons de demander ce qu’il est possible de faire avec un tel climat
et quelles sont les prévisions pour le lendemain est désespérée. “ne me dite pas que vous dormez en tente?”. Et bien si ! Mais nous n’avons pas peur on verra bien. Heureusement notre bonne étoile est avec nous, le temps de déjeuner le soleil montre le bout de son nez et perdurera toute l’après midi.

Nous voilà donc partis pour une promenade le long de la digue (en face de point kean) où une colonie de phoques à fourrure. Et il faut dire que nous avons a été gâté, c’était l’heure de la sieste pour les gros bestiaux qui se prélassaient au soleil après le déluge de la matinée.
S’en suit une petite balade sur d’anciennes fortifications maori (kaikoura peninsula walkway de la colonie de phoques à south bay) où la vue sur toute la région et même sur l’île nord par temps clair est magnifique et semėe de panneaux instructifs.

Nous avons réservés à l’office de tourisme un ticket pour aller observer les baleines en bateau. Bon c’est THE truc of the coin, les baleines dites “sperm whales” (on vous explique après pourquoi), ayant un espèce de couloir à migration marine entre kaikoura et l’île un peu plus au large. Inutile de vous préciser que c’est couru comme le loup blanc et qu’une quantité certaine de touristes déferlent chaque jour sur le quai en question. D’autant plus qu’une seule société à le droit d’exploitation. Mais au final c’est plutôt bien fait et les baleines sont respectées et pas traqués donc ça nous a plutôt plû. On embarque sur un bateau surpuissant direction la haute mer avec un show man au micro  qui maintient le suspens et fait monter la pression. Le but du truc c’est de les regarder un petit peu pendant qu’elles refont le plein d’oxygène (une dizaine de minutes par heure) et de prendre LA photo à l’instant où elles plongent (ca dure 3  secondes à peine) et lèvent leur immense queue hors de l’eau. Les guides arrivent à les reconnaître d’après leurs tâches et les cicatrices à ce moment là.

En ce qui concerne leur nom curieux ces petits bébés, le tiennent d’une erreur de la science. En effet un gars en ayant trouvé une échoué ou capturé une a voulu avec son équipe de scientifiques en disséquer une pour en apprendre plus et ayant ouvert une partie de la tête un liquide blanchâtre (près d’une tonne quand même) en sorti. Ils en conclurent immédiatement que c’était un mâle et qu’il s’agissait des organes reproducteurs. On sait maintenant qu’il s’agit plutôt d’une sorte d’huile (utilisée par les esquimaux et par l’armée pour huiler des pieces) qui leur sert à recevoir et amplifier leur ondes sonores émises (ca sert donc de sonar) mais probablement aussi à supporter les grandes profondeurs. Leurs cicatrices sont d’ailleurs dues à des câlins un peu trop amicaux avec des calamars géants (nous en avons vu un conservé au musée de Melbourne, ça fait peur…).

Voilà il est temps de reprendre la route en direction d’un endroit plus froid, le glacier Franz Josef !

 

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