Nouvelle Zélande: Kaikoura

Après ce réveil mouvementé sous la pluie, nous arrivons quelques heures après à Kaikoura. Pas de chance le mauvais a fait le voyage avec nous. La dame de l’office du tourisme où nous tentons de demander ce qu’il est possible de faire avec un tel climat
et quelles sont les prévisions pour le lendemain est désespérée. “ne me dite pas que vous dormez en tente?”. Et bien si ! Mais nous n’avons pas peur on verra bien. Heureusement notre bonne étoile est avec nous, le temps de déjeuner le soleil montre le bout de son nez et perdurera toute l’après midi.

Nous voilà donc partis pour une promenade le long de la digue (en face de point kean) où une colonie de phoques à fourrure. Et il faut dire que nous avons a été gâté, c’était l’heure de la sieste pour les gros bestiaux qui se prélassaient au soleil après le déluge de la matinée.
S’en suit une petite balade sur d’anciennes fortifications maori (kaikoura peninsula walkway de la colonie de phoques à south bay) où la vue sur toute la région et même sur l’île nord par temps clair est magnifique et semėe de panneaux instructifs.

Nous avons réservés à l’office de tourisme un ticket pour aller observer les baleines en bateau. Bon c’est THE truc of the coin, les baleines dites “sperm whales” (on vous explique après pourquoi), ayant un espèce de couloir à migration marine entre kaikoura et l’île un peu plus au large. Inutile de vous préciser que c’est couru comme le loup blanc et qu’une quantité certaine de touristes déferlent chaque jour sur le quai en question. D’autant plus qu’une seule société à le droit d’exploitation. Mais au final c’est plutôt bien fait et les baleines sont respectées et pas traqués donc ça nous a plutôt plû. On embarque sur un bateau surpuissant direction la haute mer avec un show man au micro  qui maintient le suspens et fait monter la pression. Le but du truc c’est de les regarder un petit peu pendant qu’elles refont le plein d’oxygène (une dizaine de minutes par heure) et de prendre LA photo à l’instant où elles plongent (ca dure 3  secondes à peine) et lèvent leur immense queue hors de l’eau. Les guides arrivent à les reconnaître d’après leurs tâches et les cicatrices à ce moment là.

En ce qui concerne leur nom curieux ces petits bébés, le tiennent d’une erreur de la science. En effet un gars en ayant trouvé une échoué ou capturé une a voulu avec son équipe de scientifiques en disséquer une pour en apprendre plus et ayant ouvert une partie de la tête un liquide blanchâtre (près d’une tonne quand même) en sorti. Ils en conclurent immédiatement que c’était un mâle et qu’il s’agissait des organes reproducteurs. On sait maintenant qu’il s’agit plutôt d’une sorte d’huile (utilisée par les esquimaux et par l’armée pour huiler des pieces) qui leur sert à recevoir et amplifier leur ondes sonores émises (ca sert donc de sonar) mais probablement aussi à supporter les grandes profondeurs. Leurs cicatrices sont d’ailleurs dues à des câlins un peu trop amicaux avec des calamars géants (nous en avons vu un conservé au musée de Melbourne, ça fait peur…).

Voilà il est temps de reprendre la route en direction d’un endroit plus froid, le glacier Franz Josef !

 

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Nouvelle Zélande: le parc national Abel Tasman

Le parc national Abel Tasman est un magnifique lieu très orienté mer et nature. Situé au nord ouest de l’île du sud, de plein pied dans le détroit séparant l’île du nord et l’île du sud c’est un refuge naturel pour beaucoup d’espèces. Il est donc pas étonnant de pouvoir y croiser des otaries,des baleines,des dauphins, des requins et beaucoup d’espèces  d’oiseaux qui sont menacés de disparition.

De plus, les phénomènes de marées y sont plus notable qu’ailleurs du fait de la forme en arc de cercle de la côte à cet endroit là. C’est donc un endroit rêver pour y passer quelques jours.

Arrivés sous un temps maussade, nous en profitons pour faire le tour des options qui s’offrent à nous, et options pour faire un tour de canoë kayak pour approcher au plus près la faune marine. A partir de là, plusieurs choix sont possibles. Il y a tant de compagnies qui proposent des tours assez semblables mais légèrement différents quand même que la décision n’est pas facile à prendre. Nous optons au final par ce que nous considérons comme le meilleur compromis, un tour en canoë axé écologie, qui n’utilise pas (à la différence des autres) le transfert en bateau taxi des participants ni des canoës) et prend plus son temps pour visiter. Bref voyager moins mais mieux. En contre partie nous ne pourrons faire que la partie située à l’entrée du parc naturel mais cela nous a paru suffisant et nous n’avons pas regretteé notre choix. Le temps c’êtant grandement amélioré nous partons pour une balade à pieds à marrée basse. La plage est réputée pour être un des plus beaux lieux de nouvelle zealande et ne manque pas à sa réputation.

Le lendemain c’est donc parti pour 6 heures de pagayage en binôme avec une petite pause pic-nic sur une île déserte du parc. Dès le début nous avons pu voir des otaries accompagnées de leurs petits qui visiblement apprenaient à nager. Leur grand jeu consistait le plus souvent à plonger pour suivre notre kayak sous l’eau et ressortir la tête quelques centaines de mètres plus loin. Autant dire que nous avons apprécié ce contact ludique, et si l’on rajoute les autres espèces que nous avons pu voir ce fut une magnifique journée. C’était également notre première fois aux commandes d’un kayak de mer et notre première fois sur un kayak ensemble et passé les deux premières heures, nous nous en sommes plutôt bien tirés. Cela reste une très bonne façon de visiter une côte et nous avons adorés notre choix de l’eco-formule.

Nous finissons la soirée par une deuxième balade à marée basse, car nous voulions profiter du coucher de soleil sur ce paysage magnifique. Nous en profitons un peu trop, la marée est montée de plus que nous le pensions et le temps de rentrer à notre bolide, nous finissons les pieds dans l’eau…

Un fish and chips attrapé en coup de vent et nous prenons la route vers le côté opposé de l’île en direction de kaikoura. C’est un peu trop loin donc nous dormons en chemin dans un camping sympathique oú nous aurons la chance d’être réveillés le lendemain matin par des trombes d’eau et un arbre qui tombe dans la forêt à coté. Par étonnant le sol est complètement détrempé… Pliage de trente en urgence et séchage à la climatisation dans la voiture, nous finissons de nous réveiller avec un bon fou rire.

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