Faune et flore de cuba
J’adore prendre des photos d’animaux et de plantes. Il faut dire qu’à Cuba nous étions servis… La flore notamment est tout à fait incroyable et diversifiée.
Un tour du monde à la façon de Marseille
J’adore prendre des photos d’animaux et de plantes. Il faut dire qu’à Cuba nous étions servis… La flore notamment est tout à fait incroyable et diversifiée.
Lundi:
Arrivés par le bus de Bluefield (voir article précédent) et un peu perdu dans cette grande ville nous prenons un taxi après avoir tourné un peu, au final nous aurions pu nous l’éviter, mais nous le réaliserons que deux jours plus tard. Nous arrivons à l’auberge Reggae hostel, qui est vraiment sympa et porte bien son nom vu la playlist qui tourne 16h par jour et les noms des pièces. Si vous allez à Kingston, je vous la conseille ! Une bière, on s’occupe du blog et de la suite et dodo !
Mardi:
Nous avons loué un petit appartement à Kingston (précisément à Manor park) pour quelques jours et allons le matin en prendre possession. Il fait déjà très chaud et humide nos corps se vident de toute leur eau et nos t-shirt sentent de moins en moins bons… Il est temps d’y faire quelque chose ! Nous prenons connaissance des lieux, des gens avec qui nous partageons l’appartement, faisons les courses et la journée passe tranquillement. C’est pas grave nous en ferons plus demain.
Mercredi:
Kingston selon moi, c’est une ville qui faut apprivoiser… Une organisation en étages, du nord au sud : Manor Park le quartier riche, new Kingston dédiée au commerce haut de gamme, Downtown le quartier populaire et du commerce de tout les jours, et enfin le front de mer autour de océan boulevard et port royal qui abrite la zone industrielle et le port.
Nous essayons donc ce matin d’attraper au vol tout ces détails en arpentant les différents quartiers à pied mais surtout en taxis collectifs. Encore faut-il comprendre ce qu’ils disent en nous interpellant… “Town, crescent hill, half way tree, avec l’accent en plus ce n’est pas évident !
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Nous essayons donc ce matin d’attraper au vol tout ces détails en arpentant les différents quartiers à pied mais surtout en taxis collectifs. Encore faut-il comprendre ce qu’ils disent en nous interpellant… “Town, crescent hill, half way tree”, avec l’accent en plus ce n’est pas évident !
Le point d’informations touristiques nous réserve une surprise… Nous comptions profiter de cette étape pour aller visiter le musée de la star aux dreadlocks du coin ( un certain Robert Nesta ). hors ce dernier est fermé depuis une semaine à cause de rénovation. Réouverture le 8 décembre 2014. Heureusement l’équipe nous propose tout un tas d’activités aussi séduisantes, y compris une alternative au Musée Marley, la visite des studios Tuff Gong (voir plus bas).
Place alors à la visite de Devon House, une ancienne demeure coloniale restaurée à sa splendeur d’origine. Cette maison a été construite par le premier noir à avoir fait fortune dans l’or (un scandale à l’époque). Guidés par une vieille black rigolote qui met de l’animation tout au cours de cette visite fort intéressante. Tout en parlant patois (patwa) et en chantant. Le tout renforce encore plus l’ambiance de la visite. On s’attendrais presque à croiser les maitres de la demeure avec leurs domestiques au détour d’un couloir. Le billet d’entrée est couplé avec la dégustation d’une glace au sein du glacier qui occupe les anciennes cuisines attenantes à la maison, il faut donc en profiter. Avec un jeu de mot à faire pâlir un Michel Lebb en tournée aux USA, ‘I-Scream’ (je crie en anglais) est sans aucun doute le meilleur glacier des caraïbes.
Jeudi:
Autant vous le dire tout de suite, les studios Tuff Gong ne sont pas faciles à trouver ! Après un premier échec la veille, nous retournons à l’adresse indiquée (avec un peu plus de détails relevés sur leur site et une carte ce coup-ci). Si vous souhaitez vous y rendre un jour, ne vous basez pas sur les informations ni la carte Google Maps qu’il propose, ni sur les informations de l’office de tourisme qui a du les prendre là également, mais revenez simplement sur notre blog 😀 Le 220 de Marcus Gavey Drive est plutôt situé coté ville Est, en arrivant de Trench Town que sur la partie Ocean Boulevard. Vous vous éviterez ainsi une longue marche en plein soleil au travers de la zone industrielle (voir carte). Heureusement un type sur son vélo nous à pris sous son aile pour nous y amener sinon nous n’aurions jamais trouvé.
La petite anecdote lié à l’entrée de ce studio dans la famille Marley est très significative: Bob Marley était à ces débuts un habitué du lieu qu’il payait à la journée ou à l’heure pour venir y répéter. Voulant suivre son habitude, il trouva un jour un gardien lui refusant l’entrée car une star américaine (dont j’ai oublié le nom) avait loué tout le studio pour y enregistrer un morceau. Marley peu satisfait de la réponse aurait déclaré “un jour je serai propriétaire de cet endroit, tu verras”. La petite histoire s’arrête là car c’est en fait Rita Marley son épouse qui achètera les studios au nom de la fondation Marley, un an avant le décès de ce dernier. Elle en est d’ailleurs toujours propriétaire et gestionnaire et les plus grands noms du Reggae international se succèdent pour enregistrer ici, Damian et Kimani Marley (les fils de…) en tête.
La découverte de ce studio est très enrichissante, le lieu n’est pas grand et la visite dure moins d’une heure, mais on se retrouve vite plongé dans l’atmosphère d’un vrai studio de répétitions, enregistrement, production et pressage de vinyles. La musique distillée par les hauts-parleurs y est aussi pour quelque chose.
Vendredi:
Allez, direction Port-Royal après une petite halte dans les marchés en plein air de Downtown.
Port Royal est l’ancienne capitale de ce qui allez devenir la Jamaïque, un port de commerce et un lieu stratégique et militaire pour les Anglais. Inutile de vous dire que les Français et les Espagnols ont essayés à maintes fois de prendre cette place forte, mais une autre menace aura raison de ce port… Jouant réellement de malchance, la ville subira pas moins de trois tremblements de terre d’importance, dont le premier en 1692 rasera les deux tiers de la ville. Cela explique l’aspect penché de certains bâtiments qui se sont littéralement “enfoncés” dans le sol !
Nous avons eu l’honneur de faire la visite avec un groupe scolaire en uniforme, ce qui se révélera très enrichissant mais aussi nous fera bien rire quand nous aurons à nous mettre deux par deux en nous tenant la main derrière eux pour suivre le groupe 😀
Samedi:
C’est l’heure de faire nos adieux à la Jamaïque, avec un soupçon de regrets, car nous avons bien apprécié ce pays et ces gens au sourire constant, avec leur façon de parler. Par manque de chance un orage comme il n’en existe que sous les tropiques c’est abattu sur Kingston. Heureusement nous avions des capuches (hahahaha) mais surtout des ponchos de pluie et des sur sacs étanches. Après 15 minutes de pataugeages dans les flaques, et complètement trempés, un Big Boy en 4×4 s’arrête et nous fait signe de monter. Il nous conduira directement au bus que nous devons prendre pour l’aéroport, en musique car il possède un équipement de fou pour en écouter dans sa voiture (et qui plus est, sa sélection sera très bonne. Un beau dernier clin d’oeil à ce pays qui vit au son du reggae sous toutes ses formes). Nous apprécierons bien sûr le geste à sa hauteur.
Dimanche:
Le dimanche matin nous partons pour Black River, que nous pensions plus près, et après un solide petit déjeuner acheté dans le seul supermarché ouvert en ce jour du seigneur, nous négocions un taxi pour nous accompagner (et nous attendre) aux chutes “YS falls”. Ces chutes tirent leur nom d’une ancienne prononciation locale du lieu dit, et sont en faite des petits bassins successifs en aval d’une cascade à l’eau très pure. Le taxi man nous demande si cela nous pose problème de récupérer sa fiancée au passage histoire qu’il ne s’ennuie pas trop. Bien sûr nous acquiesçons. Ce que nous n’avions pas vu, c’est qu’il avait aussi récupéré une “red stripe” et une bouteille de rhum…
Le site est sympathique composé d’une cascade se déversant dans une succession de petits bassins ou l’on peut se baigner. nous sommes de suite adjoints à un groupe d’américains visiblement en voyage ” all inclusive” pour faire au pas de courses tout un tas d’activités: corde de Tarzan avec plongeon dans l’eau, marche sur les rebords des bassinets, passage sous la cascade, et la traditionnelle photo de groupe. En 25 minutes tout est torché, heureusement nous aurons tout le loisir de profiter de la piscine écologique aménagée proche de l’entrée et de se re promener sur le site à notre rythme pendant que le reste du groupe visitera la boutique souvenir et le bar…
Une fois assurés que notre chauffeur était en état de conduire, nous entamons le chemin de retour ( en tracteur puis en taxi) pour des activités plus reptiliennes. Direction l’embouchure de la Black River où nous aurons la chance de profiter d’un bateau pour nous seuls plus le guide. Les prospectus promettent monts et merveilles en termes d’observation de la faune et de la flore. Et c’est vrai, que nous ne serons pas déçus. Entre la mangrove omniprésente, les aigrettes normales, bleues et royales, l’arbre aux dread locks, l’oiseau ganja ( appelé comme cela à cause de ses yeux rouges, comprenne qui pourra), et deux crocodiles complètement repus de poulet qui se laissent attraper par la patounette le voyage vaut le détour. Il nous a même semblé trop court, l’heure promise étant passée à vitesse grand V, nous aurions aimé que cela dure plus, malgré une averse de face au moment du retour.
Pour conclure cette sympatique journée, comme nous avons du temps avant que le même taxi vienne nous récupérer, nous en profitons pour aller se poser dans un bar- karaoké avec plage privée pour admirer le couché de soleil. Le lieu est agréable mais il est temps de rentrer à Bluefield.
Lundi:
Il est temps de partir en direction de la capitale Kingston dernière étape de notre voyage en Jamaïque. sur les conseils de notre logeuse nous allons attraper un bus à Savana la Mar. Encore une fois, c’est le genre de bus qui ne part que quand il est plein, ce qui veut dire qu’il y a deux fois plus de gens dedans que de places assises 🙂 .
Sur la route, c’est le stress, le chauffeur est un fou furieux, nous avons même droit à un petit “hey driva, mi want arrive in life at tounn !” qui s’élève du fond du bus. Toujours avec le sourire et ce sens de la dérision qui caractérise si bien les Jamaïcains… Mais tout se passe finalement bien et nous pouvons enchainer sur une nouvelle étape de notre tour du monde.